Hébergés sur le label Diesel combustible, les brestois de The Dale Cooper Quartet & The Dictaphones propose un jazz sombre et prenant tout en progression lente, un peu à la manière des compostions post-rock/ambient, sur lequel viennent se greffer des parties électroniques, des fragments sonores issus du réel, des voix… qui nous rappellent notamment les expériences de Nils Peter Molvaer mais également celles de Cinematic Orchestra. Assez entêtant et envoûtant, le jazz de ce combo s’avère au fil des écoutes, très réussi, et pourrait, pourquoi pas, très bien servir de bande originale à un quelconque polar.(Onde Fixe - Orange).